כללי הוראה ג. שלשלת הקבלה

In relation to the discussion on the calculation of years, the Gemara states that one of the Sages of the school of Eliyahu taught: The world is destined to exist for six thousand years. For two thousand years the world was waste, as the Torah had not yet been given. The next set of two thousand years are the time period of the Torah. The last set of two thousand years are the period designated for the days of the Messiah, but due to our many sins there are those years that have been taken from them, i.e., such and such years have already passed and have been taken from the two thousand years that are designated for the Messiah, and the Messiah has not yet arrived. Whenever a tanna taught this baraita, he would insert the number of years that was correct for his time.

Ravina and Rav Ashi were the final generation of the Sages of the Talmud. Rav Ashi composed the Babylonian Talmud in Shin'ar approximately one hundred years after Rabbi Yochanan composed the Jerusalem Talmud.

Durant l’existence du temple chaque maître enseignait à ses disciples les motifs de la Bible, de la Mischna et du Talmud, littéralement d’après l’auteur de son temps et les expliquait à ses élèves, afin qu’ils les comprissent. La science était plus générale et il ne fallait pas se donner [d’autre] peine. On ne rencontre chez eux qu’une controverse concernant la Semicha. Schammaï et Hillel n’étaient eux-mêmes en désaccord que sur trois points. Car nous lisons : R. Houna disait : «  En trois endroits Shammaï et Hillel sont en controverse.  » Quand cependant le temple fut détruit et qu’ils vinrent à Béthar, quand à son tour Béthar fut détruit et que les docteurs se dispersèrent de tous côtés, à la suite des confusions, persécutions religieuses et du trouble qui régnaient alors, les disciples n’eurent plus suffisamment de relations avec leurs maîtres et de là provinrent les diverses controverses. Après la mort de Rabba Jochanan b. Zaccaï, quand R. Gamaliél, R. Dosa b. Harchinos et d’autres de ces anciens vivaient encore, il y eut dispute entre les écoles de Schammaï et de Hillel. Quoique les principes de l’école Schammaï furent rejetés, et que la Halakha fût partout réglée d’après ceux de Hillel, il y eut cependant, au temps de R. Gamaliél, controverse sur d’autres points entre les disciples de R. Jochanan b. Zaccaï, R. Elazar, mis au ban et R. Josoua.

Pas un seul de ces docteurs n’a écrit quoique ce soit, jusqu’à la fin du temps de notre Saint Maître, aussi tous n’enseignèrent pas d’après le même texte, ils connaissaient seulement les principes des règles, tous étaient d’accord [et n’avaient pas de controverses dans leur enseignement, mais savaient] les règles qui étaient acceptées à l’unanimité et celles sur lesquelles existait une diversité d’opinion ; lesquelles étaient des opinions individuelles, lesquelles étaient dues à plusieurs. Ils n’avaient cependant pas d’enseignement fixé méthodiquement; ni une Mischna connue, d’après laquelle ils auraient pu se régler, afin que tous purent enseigner de la même façon, mais ils connaissaient seulement ces principes de la doctrine [et ce qu’ils avaient entendu]. Cela, chacun enseignait d’après l’ordre et la façon qui lui plaisaient, quoiqu’au fond tous fussent d’accord. Certains se servirent d’un système abrégé, comme nous lisons : La Mischna du R. Eliézer est brève, mais claire. Ensuite nous lisons : Qu’on instruise toujours ses disciples d’après une méthode brève ; d’autres enseignaient des généralités, d’autres des spécialités, d’autres, enfin, développaient les dogmes et expliquaient d’égal à égal. Chacun enseignait alors de nouveau ce qu’il tenait de son maître ; un tel enseignait la même règle plus tôt, un tel plus tard ; l’un abrégeait ses expressions, l’autre les étendait. Il y en eut aussi qui enseignèrent le texte de leur doctrine anonymement, tout en sachant que ces doctrines étaient l’œuvre individuelle d’un seul docteur, et nous lisons : «  On est obligé de se servir des expressions de son maître  » ; enfin, d’autres enseignaient, selon leur convenance, ceci d’après un tel maître, [cela d’après un tel autre maître]. C’est pourquoi on lit dans la Guemara : «  Quel est l’auteur de cette Halakha ? Un docteur X., et nous disons : D’après l’opinion de qui est-ce ce que les rabbins enseignaient ? etc. À l’opinion de qui ressemble ceci ? À celle de ce Maître.  » En plusieurs endroits il est dit : «  Celui qui a enseigné ceci n’a pas enseigné cela.  » Nous examinons les prétentions de chacun, et établissons la première partie de la Mischna d’après l’un auteur, et la dernière partie d’après l’autre. Toutes ces Halakhoth furent appelées Baraïtha, après la rédaction de notre Mischna par Rabbi.

Rebbi Jonah said, it is written: Therefore, I shall distribute to him in public, and with the powerful he shall have part in booty, that is Rebbi Aqiba who organized interpretation of Scripture, practice, and homiletics. But some say, this refers to the men of the Great Assembly, who organized principles and details.

Rabbi Yehuda HaNasi said to his son: Be silent, my son; be silent. You did not see Rabbi Yosei, as, if you had seen him, you would know that his reasoning [nimmuko] accompanies his statements. Therefore, I deem his opinion most reliable. This is as it is taught in a baraita that Isi ben Yehuda would recount the praise of the Sages by characterizing each of them: Rabbi Meir, a scholar and scribe; Rabbi Yehuda, a scholar when he chooses to be one; Rabbi Tarfon, a pile of nuts, as, just as when one removes a nut from a pile all the other nuts fall, so too, when a student would ask Rabbi Tarfon with regard to one matter, he would cite sources from all the disciplines of the Torah; Rabbi Yishmael, a well-stocked store; Rabbi Akiva, a full storehouse; Rabbi Yoḥanan ben Nuri, a peddler’s basket, in which there is a small amount of each product; Rabbi Elazar ben Azarya, a basket of fragrant spices, as everything he says is reasonable; the mishna of Rabbi Eliezer ben Ya’akov is measured [kav] and immaculate; Rabbi Yosei, his reasoning accompanies his statements; Rabbi Shimon grinds much and removes little.

Rabbi accueillit dans la Halakha la méthode de R. Méir, qui était aussi celle de R. Aqiba. Quand [Rabbi] s’aperçut que cette [méthode de R. Méir] était brève et par là facile à enseigner, que ses expressions étaient très bien rangées et beaucoup plus correctes que celles d’autres docteurs, qu’elles ne contenaient pas un seul mot de trop, mais que chaque mot avait sa raison d’être, qu’elles ne contenaient non plus rien de défectueux [ni de superflu]

Concernant votre demande relative à l’ordre de succession des Saboraïm, après Rabina, et les successeurs de ceux-ci, depuis lors jusqu’à ce jour, elle me donne l’occasion de vous éclaircir ce sujet depuis le commencement, comme l’origine d’Israël et comment les deux Académies se partagèrent à cause d’une confusion qui était survenue. [Sachez que quand] jadis Israël et Jojachim furent exilés avec les forgerons et les serruriers, de même que quelques Prophètes, ils furent conduits à Nehardéa. Le roi Judéen Jachonjahou avec sa suite [y] bâtirent (même) une école, pour les fondements de laquelle ils employèrent les pierres et les décombres qu’ils avaient apportés du Saint Temple, tenant compte des paroles de l’Écriture : «  Car vos serviteurs tiennent avec amour à leurs pierres et se lamentent sur leurs décombres.  » Ils l’appelèrent [cette école «  École de] שף ויתיב  » [ceci était à Nehardéa], c’est-à-dire le Sanctuaire quitta la Palestine et s’établit en Babylonie. Ils avaient avec eux la Schechina. Comme nous le lisons : Où trône la Schechina, en Babylonie ? Rab disait dans la Synagogue à Houzal ; Samuel croyait dans celle de Schaph-Weyathib. Cela ne veut cependant pas dire, la Divinité était seulement là et pas ici mais, tantôt ici, tantôt là. Abayi disait : «  le mérite soit avec moi, si même j’en étais éloigné d’une Parasange, j’irais prier là. La Synagogue à Houzal se trouvait près de l’école du savant Esra et derrière Nehardéa. Quand Esra, Seroubabel et les exilés furent revenus de la Babylonie et érigèrent le Sanctuaire, il y avait là des chefs du Sanhédrin, comme Simon le Juste, Antigonos de Socho et les autres couples ; la plupart d’eux étaient immigrés de Babel, parmi ceux-là, il y avait aussi Hillel le Vieux. Malgré tout cela, l’enseignement se développait également ici, et il y avait des Exilarques de la famille de David, mais il n’y avait pas ici d’autorités académiques [ni sanhédricales], car, par rapport à celles-ci, l’opinion était qu’ils ne pouvaient exister qu’à l’endroit choisi par Dieu.

§ Rav Naḥman said that Rav said: With regard to the quorum of ten required to recite the wedding blessings, grooms are included in the tally. And mourners are not included in the tally for the blessing of the mourners. The Gemara raises an objection from a baraita: Grooms and mourners are included in the tally. The Gemara responds: Are you raising a contradiction from a baraita against the opinion of Rav? Rav himself had tanna status and therefore, unlike later amora’im, could disagree with opinions of tanna’im. It was stated: Rabbi Yitzḥak said that Rabbi Yoḥanan said: Grooms are included in the tally, but mourners are not included in the tally. The Gemara raises an objection from the baraita cited above: Grooms and mourners are included in the tally.

רב תנא הוא ופליג — Rav is a Tannah, and arguesOVERVIEWרב and ר׳ יוחנן both ruled that אבלים are not counted as part of the מנין. The גמרא challenged both their rulings from a ברייתא which states that אבלים מן המנין. Regarding רב the גמרא answered that רב is a תנא and can argue with a ברייתא. Regarding ר״י the גמרא answered that the ברייתא was discussing ברכת המזון (and not the שורה, which ר״י was discussing). תוספות explains why the same answer was not given for both רב and ר״י.-----------------------–תוספות anticipates a difficulty:לא בעי לשנויי כי תניא ההיא בברכת המזון כדמשני רבי יוחנן –The גמרא did not want to answer the contradiction on רב from the ברייתא, that the ברייתא is regarding ברהמ״ז as the גמרא resolved the question on ר״י –תוספות responds:דנראה לו דוחק להעמיד כן ונוח לו טפי לומר דפליג1However regarding ר״י the גמרא had no choice (see immediately in this תוספות) and had to answer בברהמ״ז. –For it seemed problematic to the גמרא to establish the ברייתא and limit it to a case of ברהמ״ז (which the ברייתא does not mention), and it was preferable for the גמרא to answer that רב argues with the ברייתא.תוספות derives something from our גמרא:ומדלא קאמר רבי יוחנן תנא ופליג יש להוכיח דרבי יוחנן אמורא היה –And since the גמרא did not answer, ר״י is a תנא and argues with the ברייתא (as it answered regarding רב), we can prove that ר״י was an אמורא (and cannot argue with a ברייתא –דאי הוה תנא הוה משני כדמשני לרב –For if ר״י was a תנא, the גמרא would have answered, ׳ר״י תנא הוא ופליג׳, as it answered regarding רב.תוספות anticipates a difficulty:ואין להקשות דאמאי לא משני רבי יוחנן אנא דאמרי כרב2See ‘Thinking it over’. דתנא הוא3תוספות previously stated that the answer of ברהמ״ז was a דוחק; why not say that ר״י agrees with רב?! –And one cannot ask, but why did not ר״י answer I agree with רב who is a תנא, and argues with the ברייתא –תוספות responds:דרבי יוחנן לא היה מחזיק רב כתנא דפליג עליו בכל דוכתא –For ר״י did not accept רב as a תנא, since ר״י argues with רב everywhere.ומיהו איכא נמי רבי יוחנן שהיה תנא –However, there is another ר״י who was a תנא –דתניא בשילהי דנזיר (דף סה,א ושם) וכמה שיעור תפיסה4The משנה (and ברייתא) there are discussing that when one moves a body found in the road one must also take (beside the body) the תפוסה (the earth surrounding the body). There are various opinion what this refers to. One ברייתא cited the view of ר״י (בשם בן עזאי) as to how much the תפוסה is. פירש רבי יוחנן5See תוספות there in נזיר ד״ה הוא who writes: לאו היינו ר׳ יוחנן האמורא אלא רבי יוחנן בן נורי כולי:For we learnt in a ברייתא in the end of מסכת נזיר; ‘and what is the size of תפיסא? ר״י explained, etc.’ It is obvious that this ר״י was a תנא since he is cited in a ברייתא.SUMMARYThe ברייתא of ׳ואבלים מן המנין׳ does not seem to be discussing ברהמ״ז. ר׳ יוחנן was an אמורא and considered רב to be an אמורא as well.THINKING IT OVERWhen the גמרא answers (on the very top of ח,ב) כי תניא ההיא בברהמ״ז וכו׳, is the סתמא דגמרא answering it, or is it ר״י (himself) who is giving6See (the תוספות by) footnote # 2. this answer?

Après la mort de Samuel, en l’an 668, fonctionnèrent ses disciples : R. Nachman à Nehardéa, R. Juda à Poumbaditha et R. Schéscheth à Schilhi. En l’année 570, Papa b. Nazar détruisit Nehardéa, après quoi notre aïeul Rabba b. Abouha émigra à Schakhanzib, Schilhi et Mechousa, où se trouvait également R. Joseph b. Chama, père de Raba ; d’autres rabbins allèrent à Poumbaditha qui, du temps du deuxième Temple, était le chef-lieu des immigrants, comme nous l’apprenons dans la Mischna : «  Jusqu’à ce qu’on voie toute Gôla comme en feu.  » Abayi explique [Gôla c’est] Poumbaditha. Après Samuel, R. Houna, descendant de Nassi, fonctionna pendant quarante ans et étendit beaucoup la Thora. Car nous lisons : «  Quand les rabbins quittèrent l’école de R. Houna, il lui en resta encore 800.  » Pour ses cours, R. Houna se servait de treize interprêtes, et quand les rabbins quittèrent son école et qu’ils secouèrent leur manteau, il s’élevait tant de poussière, que la lumière du jour en fût obscurcie et les Palestiniens disaient : «  Maintenant l’école du Babylonien R. Houna s’est élevée  » ; comme nous le lisons aussi au chapitre הבא על יבמתו : «  R. Abba b. Zabda, R. Schescheth, R. Chelbo, R. Gadal et R. Acha b. Chanina, tous sont devenus faibles par suite des trop longues conférences de R. Houna. R. Acha b. Jacob disait : «  Nous étions soixante vieilles gens à écouter les conférences de R. Houna et tous nous sommes devenus impuissants, excepté moi, parce que j’en connaissais le principe : «  La sagesse donne vie à qui la possède.  »

De cette manière la Tradition s’étendait avec chaque génération jusqu’à Rabina, et après Rabina, elle fut achevée. Comme le dit l’Astronome Samuel dans le livre d’Adam : «  R Aschi et Rabina représentent la clôture de l’enseignement traditionnel.  » Quoique plus tard il n’y eût plus d’enseignement traditionnel, il y avait cependant des savants dont les interprétations étaient équivalentes à l’enseignement traditionnel. Ces (savants) étaient appelés Saboraïm et ce qui, jusqu’alors, était douteux ils l’interprétèrent. Parmi eux : Rab Richoumi, Rabba, R. Joseph et R. Acha de Bé-Chatim. Comme nous le lisons dans המביא גט ממדינת הים : et Ziqlag, etc. ; Bé-Chatim est une ville dans les environs de Nehardéa. Puis, Rab Rebaï de Rob comme il est dit dans le texte Sanhédrin : «  Rabbi dit : Aux condamnés à mort, on donne à boire, avant l’exécution, un petit morceau d’encens (dans un verre de vin) pour qu’ils perdent connaissance, car l’Écriture Sainte dit : Donnez une boisson enivrante aux désespérés et du vin aux affligés. Et nous apprenons : Les femmes de qualité de Jérusalem ont distribué cela. Là-dessus on demande : Si celles-ci ne le donnaient pas, d’où l’aurait-on pris ? Rab Rebaï de Rob enseignait : Il est clair que c’est la commune qui doit le donner, car la phrase mentionnée dit «  donnez  » (pl.תנו). Rob, qui était la ville où demeurait Rab Rebaï, était située dans les environs des Académies de Nehardéa et, selon l’opinion des rabbins, [Rab Rebaï] aurait été Gaon et aurait atteint un grand âge. Plusieurs opinions de ces derniers savants ont été acceptées dans la Guemara, comme celles du Rab Ena et du Rab Simôna. Nous apprenons des anciens que les derniers rabbins, les Saboraïm, ont rangé et introduit dans le Talmud la Guemara depuis האשה נקנית [dont le commencement est מנא הני מילי, etc.] jusqu’à בכסף מנא לן, soit donc la discussion entière (et en dehors de cela différents autres passages encore).

Thus, Ravina, Rav Ashi, and their colleagues represent the final era of the great Sages of Israel who transmitted the Oral Law. They passed decrees, ordained practices, and put into effect customs. These decrees, ordinances, and customs spread out among the entire Jewish people in all the places where they lived. After the court of Rav Ashi composed the Talmud and completed it in the time of his son, the Jewish people became further dispersed throughout all the lands, reaching the distant extremes and the far removed islands. Strife sprung up throughout the world, and the paths of travel became endangered by troops. Torah study decreased and the Jews ceased entering their yeshivot in the thousands and myriads, as was customary previously.

When a person entrusts produce that has not been measured to a watchman, and the watchman mixes it together with his own produce without measuring it, the watchman is considered negligent.If the owner of the fruit says, "There was this and this amount of produce entrusted," and the watchman says, "I don't know how much there was," he is liable. For he is obligated to take an oath and yet cannot take the oath. My teachers, Rav Yosef HaLevi and his teacher, ruled in this manner.Similarly, whenever a watchman is obligated to pay, but does not know how much he is obligated to pay, if the owners say: "It was worth such and such," they may collect this amount without taking an oath. This law applies provided the owner claims a sum or an object that he can be presumed to possess. The watchman may have a ban of ostracism issued against anyone who expropriates more than his due.What is the rationale for this law? Consider: The owner entrusted a purse full of gold coins to the watchman, and the watchman was negligent. The owner says, "It contained 200 dinarim, and the watchman says, "It certainly contained dinarim, but I do not know how much it contained." Thus, a claim is being issued for 200. The watchman admits a portion of the claim, and does not know about the remainder of the claim. He is thus obligated to take an oath, but cannot. Hence, he is required to pay, as will be explained.

And when the time came to us, we followed the custom of those that passed regarding investigation and interpretation and effort according to our ability, in order to recieve what we hope will benefit in reward from the Creator. And [so], I collected everything that came to my hand of the explantions of my master, my father – may his memory be blessed – and others, until our teacher, Rabbi Yosef HaLevi. Since the heart of that man in the Talmud is startling to the one that looks at his words and the depth of his intellect in investigation, until it can almost be said about him, 'and there was no king like him before him' in his way and approach. And I also gathered what I found of his laws in what he explained to himself; and also explanations that appreared [correct] to me according to the weakness of our ability, and that which we have learned from wisdom. And I have composed a commentary in three Orders: Moed, Nashim and Nezikin, besides four tractates which I now plan to compose but have not found the time to speak about.

The following are my findings: